Pour beaucoup d’entre nous, le retour à Montagnac débute ce mardi 23 septembre. Pour moi c’est une première.
Nous sommes 22 à nous retrouver au pot d’arrivée offert par le VVF. Lors de cet apéritif, il est décidé que nous ferons un circuit autour de l’étang de Vic.
A l’insu de mon plein gré, on me confie la lourde tâche de capitaine de route. Avant que Bruno ne clôture cette réunion, j’annonce au groupe que Patrice, qui ne participe pas au séjour, nous fera le plaisir de se joindre à nous pour cette sortie.
Nous sommes donc 12 + 1 à nous élancer ce mercredi 23 septembre. « Elancer » est un grand mot. Le parcours débute par un raidillon qui nous rappelle que nous pratiquons un sport exigeant. Au bout d’environ 6 kilomètres, un premier col se présente.
Ne voulant pas retarder l’ensemble du groupe par mes lubies de chasseur de cols, je laisse Michel prendre la tête du groupe et quatre d’entre nous bifurquons pour gravir ce col.
C’est là qu’apparait la première énigme. Alors que nous repartons à la poursuite du groupe de Michel, à vive allure dans l’espoir de les rattraper, nous nous étonnons, après plusieurs kilomètres, de ne toujours pas les apercevoir au loin. Bruno décide que nous nous arrêtions pour leur téléphoner et savoir où ils se trouvent.
C’est ainsi que nous apprenons que nous les avons doublés sans les voir !!??
Le groupe reconstitué, nous cheminons à travers des paysages magnifiques aux abords de l’étang de Vic. Nous rejoignons Frontignan, Balaruc, longeons Bouzigues avant de bifurquer vers Louvain et d’attaquer les dernières rampes menant à notre VVF.
Le soir, lors de notre débriefing quotidien, je réalise non sans une certaine peine, que mes aptitudes à la gestion de groupe sont contestées par mon vénéré président.
Le deuxième jour, nous prenons la direction du Barrage des Olivettes et du col de Lagasse. Après cinq kilomètres, je réalise que, pour atteindre mon objectif, le col de Lagasse, il faut accélérer l’allure. J’en discute avec Bruno qui, après avoir constaté mes piètres prestations de la veille en tant que capitaine de route, m’autorise à poursuivre seul. Nous nous répartissons alors en trois groupes. Le premier, mené par Michel et composé de Monique, Francis, Roro, Jacques, René, Françoise et Jean-Louis, se rend jusqu’à Roujan, parcourant environ 50km avec un dénivelé positif de 495m.
Le deuxième groupe, formé de Bruno, Dan, Daniel et Maurice, est ralenti par la crevaison de la roue arrière du vélo de Daniel, qui leur fait perdre une vingtaine de minutes. Ils atteignent le Barrage des Olivettes avant d’opérer un demi-tour, totalisant environ 65km pour 600m de dénivelé positif. Quant à moi, je parviens à conquérir les deux cols espérés.
Le troisième et dernier jour, nous décidons que tous, pédalant et non-pédalant, auxquels Patrice et Adélia nous font la joie de se joindre, irons pique-niquer au bord du lac du Salagou.
Nous contactons les animateurs de la Base de Plein air du Salagou pour profiter de leur aire de pique-nique. Afin que chacun puisse participer, deux itinéraires sont proposés : le premier, de 72 km, passe par le cirque de Mourèze et le col des Détroits ; le second, plus direct, est un aller-retour de 60 km via le Pas de Gallardet.
Après maintes péripéties, tous les participants se retrouvent à la base de loisirs, où les animateurs nous accueillent chaleureusement, mettant à notre disposition quatre tables à l’ombre des arbres et une poubelle pour nos emballages.
Et que faisons-nous lorsque nous ne pédalons pas, me demanderez-vous ?
Eh bien, nous partons en visites touristiques, car les beaux villages alentour ne manquent pas ! Par exemple, Saint-Guilhem-le-Désert, Pézenas, et sa collégiale de 1735, une balade autour du lac du Salagou, l’ascension du mont Saint-Clair à Sète, et bien sûr des promenades à pied aux abords du VVF. En revanche, seule Soso a osé se baigner dans les eaux fraîches de la magnifique piscine du VVF.
Et l’ambiance, me direz-vous ?
Je crois qu’elle a joyeusement contredit le proverbe « Plus on est de fous, plus on rit ». Nous n’étions que 22, mais l’amusement était au rendez-vous, comme à chaque séjour. Les buffets, généreux et appétissants, ont été le théâtre de moments mémorables. Imaginez Roro, perché sur une chaise, souhaitant un joyeux anniversaire à une géante jurassienne pour lui faire la bise sous nos éclats de rire !
Et que dire des débriefings quotidiens ? Après avoir savouré les paroles de notre honorable président, nous nous abreuvions des nombreux nectars : Ricard, Sangria blanche et rouge, muscat, et même près de deux litres de chivas engloutis, avec modération, bien entendu… !